La médecine traditionnelle chinoise
Quel est l'interêt de la médecine traditionnelle chinoise au XXIeme siècle?
Quel est l'intêret de la pharmacopée chinoise parmi la médecine moderne actuelle?
Il existe d'or et déja de nombreux ponts entre médecine occidentale moderne et médecine traditionnelle chinoise, mais ces deux médecines ont encore beaucoup à apprendre d'elles même. Nous verrons deux exemples de l'utilité de la pharmacopée chinoise, lors de l'épidémie du SRAS, une grave infection pulmonaire et dans le traitement d'une forme de leucémie infantile.
Les liens entre la médecine traditionnelle chinoise et la médecine moderne occidentale
Les traités recensent plusieurs milliers de plantes et substances inconnues en Occident, elles représentent donc une source d'exploration vaste pour les scientifiques occidentaux. De plus, la pharmacopée est pratiquée depuis plusieurs milliers d'années, et ce sur plusieurs millions de personnes. La médecine traditionnelle chinoise et la médecine moderne occidentale ont donc beaucoup à apprendre l'une de l'autre.

Proffesseur Chen Zu
Wikipedia
Le professeur Chen Zu, actuel ministre de la santé chinois depuis 2007, s'attelle à établir des ponts entre les deux médecines. Né à Shanghaï en 1953 où il étudie en médecine, il part étudier en France l'hématologie et la biologie moléculaire à l'hopital Saint Louis à Paris a obtenu son doctorat à l'université Paris Diderot.
Cet éminent scientifique meùbre du gouvernement sans faire partie du Parti Communiste essaie de mettre en place une assurance maladie à base de médicaments issus de la pharmacopée chinoise.
C'est avant tout un chercheur reconnu membre de l'académie des Sciences Chinoise qui s'évertue à prouver les bienfaits et l'utilité de la médecine traditionnelle chinoise.
L'épidémie du SRAS:
SRAS-CoV: Syndrome respiratoire aigu sévère associé au coronavirus

Le SRAS-Cov est un virus membre de la famille des coronavirus (remarquables par leur "couronne" de protéines, cf illustration) habituellement responsables de rhumes bénins chez l'homme. Ce virus proviendrait d'un coronavirus issu des chauves souris, probablment transmis à l'homme par le biais des civettes (petit mammifère proche de la belette) et des chats.
Ce coronavirus est apparu en novembre 2002 dans la province de Guangdong. ce virus alors totalement inconnu de la communauté scientifique est à ce jour toujours insoignable, les différents traitements n'étant que symptomatiques, c'est à dire qu'ils permettent de traiter uniquement les symptomes en attendant que l'organisme élimine naturellement les agents pathogènes.
SRAS-CoV
le Monde
L'Infection de l'organisme par le SRAS-CoV

Schéma d'une infection virale
maxisciences
Les virus afin de se multiplier doivent remplacer au sein du noyau d'une cellule de l'organisme le programme génetiue par le leur, produisant alors d'autres virus prêts à infecter d'autres cellules.
Le virus SRAS-CoV grâce notamment à la protéine structural S infecte les cellules épithéliales au niveau des bronches. La protéine S libère égalemment des cellules inflammatoires et permet la fusion de la membrane virale et cellulaire.

Observation microscopique de SRAS-CoV autour de cellules épithéliales bronchéiques
inserm
Le SRAS: Syndrome respiratoire aigu sévère
Le syndrome respiratoire sévère aigu (SRAS) est une maladie respiratoire des poumons. La contamination se fait par inhalation de gouttes de salive ou par contact direct avec des secrétions nasales. Le virus a une période d'incubation comprise entre 2 et 10 jours. Les premiers symptomes sont une fièvre supérieure à 38°C accompagnée de signes d'une atteinte respiratoire basse (toux, gène respiratoire,...). Dans 98% des cas, le patient est atteint de lymphophénie, une diminution de système immunitaire aidant le virus à se propager au sein de l'organisme.
La maladie évolue ensuite en pneumonie sévère, c'est à dire une accumulation des fluides dans les alvéoles.

L'Epidemie du SRAS
Carte faisant état de l'épidémie du Sras au 29.04.2003
OMS
L'Epidémie du SRAS est la première épidémie majeure du XXIe siècle. On recense pas moins de 8346 patients tombés malades dont 800 morts. La taux de mortalité de la maladie est de l'ordre de 10%, jusqu'à 50% chez les personnes de plus de 65 ans. Le virus est apparu en novembre 2002 et fut officielement controlé et confiné en 2004. Le foyer d'infection principal est Hong Kong qui grâce aux échanges et voyages a diffusé le virus. La moitié des cas est du à un patient à Hong Kong.
Le virus pourtant inconnu a été rapidement identifié après la mesure d'urgence de l'OMS prise le 12 mars 2003, classant le SRAS-CoV de risque 3+ (classification inédite), permettant à plus de laboratoires de l'étudier malgré les risques: c'est un virus de niveau 4 mais pouvant être étudié par des laboratoires de niveau 3.
Role de la pharmacopée dans le traitement du SRAS
Aucun traitement permettant de combattre le SRAS-CoV existant, le gouvernement chinois publie sur tous les médias chinois ainsi qu'à l'internationnal 6 recettes de décoctions à préparer afin de combattre les symptomes. Ces décoctions sont suffisamment douces pour faire passer le stade le plus dévère de la pneumonie. Les traitements occidentaux tels que l'antibiothérapie sont trop forts pour l'organisme affaibli d'un patient atteint du SRAS.
La plupart de ces recettes contiennent de la racine de réglisse, contenant des flavonöides aux propriétés antispasmodiques et de la glycyrrhizine aux propriétés anti inflammatoires et expectorantes. Elle a égalemment des propriétés antivirales découvertes par des chercheurs japonais en 1987.